Vues aujourd'hui !!!

Les fleurs: die Blumen

Décider de son avenir à 10 ans

Aujourd'hui je vous propose un survol rapide du système d'éducation allemand, complexe comme il se doit. Afin de clarifier la situation, voici le schéma du parcours éducatif:

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Les flèches du schéma montre les parcours possibles. Ce qui sépare ces parcours est, bien sûr, la volonté de l'étudiant, mais cette volonté est limitée par les résultats aux examens. Que se passe-t-il donc si vous avez de mauvaises notes à 10 ans, après l'école primaire? Vous allez au "Secondaire C". Regardez les possibilités ensuite... Il n'est plus possible d'aller à l'université!!! La seule option est de faire un métier! Une fois le métier appris, on peut quand même continuer l'école par un parcours tordu et atteindre l'école supérieure (pas l'université), mais il faudra du temps! Attention: ce n'est pas que je pense que tous doivent aller à l'université... Mais avoir, déjà à 10 ans, des options bloquées, ça me semble assez sévère! Et que pense-t-on des gens de métier? Qu'ils étaient des cancres à l'école? Remarquez qu'il n'y a pas non plus de parcours entre le "Secondaire A" et les métiers ou la technique! Les élèves ayant de bonnes notes au primaire semblent donc eux aussi limités dans leurs choix! Il semble que les parents soient ultra-stressés pour leurs enfants à la fin du primaire! Ça me laisse perplexe... Et vous?

L'école: die Schule

P pour...

Promenade:
Encore! Une autre fin de semaine passée en Italie! Un aller-retour confortable, dans une BMW de grand luxe (7 type limousine) empruntée pour des mesures (merci Zuk!).
Pizza:
Luca, qui était toujours en Italie et qui est revenu à Munich avec nous, a donc pu fêter son passage à une autre '-taine' devant une bonne pizza en notre compagnie.
Physique:
Samedi matin, Luca donnait une conférence de vulgarisation sur Gregorio Ricci-Curbastro dans son ancien lycée qui porte le nom du type en question. Qui??? Gregorio Ricci-Curbastro. Einstein, ça vous dit quelque chose? Figurez-vous donc que G.R.-C., né à Lugo, un village tout près du village natal de Luca, est celui qui a inventé le calcul différentiel absolu. Le quoi??? Un type de calcul différentiel qui ne dépend pas du système de référence choisi. Les mathématiques dont Einstein avait besoin pour sa théorie de la relativité générale... Sans ce type de mathématiques, Einstein avait beau avoir une bonne idée, il n'aurait pas pu la mettre en pratique! Non seulement ça, ces mathématiques sont la base de presque toute la physique moderne (les dérivées covariantes... pour les intéressés!). Luca a donné une conférence inspirée et oui, je l'avoue sans honte, j'ai même été émue! Émue par la passion de Luca qu'il a réussi à transmettre à l'auditoire... Wow, des larmes aux yeux devant une équation, devant la grandeur des possibilités humaines! OK, allez-y, traitez-moi de freak!

Luca, Gregorio et une page manuscrite de Gregorio sur le calcul différentiel absolu qui est la base mathématique de presque toute la physique moderne.

Pâtes:
On est ensuite allé se régaler de pâtes fraîches en compagnie du groupe d'amis venus à la conférence... Hmmm, des cappelletti!!!
Paysages:
Sur le chemin du retour, arrêt au Lago di Garda à la maison des parents de Zuk, grande bouffe improvisée par sa maman qui est toujours prête à recevoir (pâtes, viande, salade, dessert et grappa, pour dîner!) et promenade près du lac... Alpes, lac, oliveraies, citronniers... Splendide!

Luca, Elisa, Zuk et le Lago di Garda.

Le lac: der See

Un Mardi Gras à Munich

"Faschingszoll! (respiration) Faschingszoll!", s'époumone Spiderman en me fixant... Pour bien comprendre la scène, il faut remonter un peu dans le temps, au moment où je sors de la station de l'U-Bahn. Je viens de donner mon dernier cours de mécanique de la session à l'université, mais je viens aussi d'apprendre que tous les commerces sont fermés l'après-midi du Mardi Gras, alors je ressasse l'inventaire du frigo afin de décider ce que je pourrais bien me mettre sous la dent. C'est ainsi perdue dans des pensées hautement gastronomiques (pâtes au beurre? pâtes à l'huile?) que je m'engage dans le dédale de petites rues qui me portent de la station à l'appartement. Je le fais machinalement, tous les jours, clip clop, clip clop. Les deux souliers ne font pas le même bruit parce qu'un de mes talons est percé, mais ça c'est une autre histoire. Clip, clop. De çà, de là, des poignées de confettis gisent sur le trottoir, après un plaisir bref et quelques tourbillons. Je vois bien, au loin, une sorte de barrage humain informe et coloré, mais ce n'est qu'à une dizaine de mètres que je me sens personnellement interpellée. "Faschingszoll! Faschingszoll!", s'époumone Spiderman en me fixant... Éberluée, j'essaie de le contourner, mais ses amis costumés m'encerclent, je suis prise au piège! Et Spiderman crie toujours: "Faschingszoll! Faschingszoll!". Ce à quoi j'oppose un timide: "Ich verstehe nicht!". Au prononcé de ces trois mots magiques (je ne comprends pas), la marée masquée baisse soudainement. Quelques mots d'anglais échangés et je comprends que c'est une tradition allemande de Mardi Gras, le barrage costumé des petites rues. Cinquante cents et me voilà libre, le petit Spiderman est content et tous les enfants déguisés courent agresser un autre passant.

Les enfants: die Kinder

Carnevale!

Chaque année, le carnaval de Venise, qui existe depuis la Renaissance, se célèbre durant les douze jours précédant le Mardi Gras. Comme son nom l'indique, le but du carnevale (du latin ôter la viande ou en italien la viande vaut) est de festoyer à fond avant le carême, début des privations.

Venezia: vue sur le pont des soupirs (des soupirs de prisonniers, rien de romantique!).

Chaque année donc, la piazza San Marco s'anime d'une centaine de maschere, hommes et femmes de toutes nations déguisés pour l'occasion avec des costumes somptueux. Très somptueux... À la location, un costume typique coûte environ 500 euros par jour! À l'achat, c'est de quelques milliers d'euros qu'il faut alléger le portefeuilles. Les masques, faits à la main par les maschereri sont en papier mâché et attachés à l'aide de rubans, même s'ils semblent en céramique. Pour un masque de bonne qualité, on parle de quelques centaines d'euros.



Vous aurez compris que j'y suis allée en fin de semaine, durant mon escapade italienne. Impossible de penser réserver une chambre d'hôtel à Venezia pour le carnaval, à moins d'être riche ou de s'y prendre plusieurs mois à l'avance: nous avons donc fait le voyage Bologna-Venezia en train le midi et sommes revenus aux petites heures du matin... Je pense que la seule façon de vous faire comprendre l'atmosphère du carnevale est de vous montrer quelques photos...

Je n'ai mis ici que quelques photos, montrant des costumes parmi les plus colorés... Mais il y a aussi le traditionnel cape noire/masque blanc repris dans Eyes Wide Shut. Quel est votre costume préféré?

La carnaval: der Fasching